Il existe très peu de sources sur l’éducation majoritairement orale dans ce qui est actuellement le territoire du Togo avant la période coloniale (qui s’étend du xvie siècle à 1960).
À partir du xve siècle, deux phénomènes historiques se produisirent qui influencèrent l’apprentissage et l’éducation sur le territoire du futur Togo: le contact avec les marchands et évangélisateurs portugais (par la mer) et la colonisation progressive par l’islam d’une société jusqu’à présent majoritairement mandingue (par l’intérieur des terres).
Un embryon de système scolaire national se met progressivement en place à partir de la fin du xixe siècle avec la création d’écoles principalement dans les villes, au sein de l’empire colonial allemand.
En 1946, le pays passe sous tutelle internationale de l’ONU, gérée par la France (vainqueur des forces allemandes suite à la première guerre mondiale). Le Togo suit alors une politique éducative similaire à celle de l’AOF, mais il obtient sa propre représentation au Parlement français et devient la République autonome du Togo.
À la fin du mandat français, un réseau national d’écoles s’était constitué principalement près de la côte et sur le tracé du chemin de fer (écoles catholiques privées, écoles publiques, écoles coraniques, etc.). De fait, des activités comme le syndicalisme, le fonctionnariat et les métiers portuaires s’y développaient.
Politique éducative
Depuis les années 2000, la stratégie gouvernementale en matière d’éducation (période 2014-2025) se focalise sur quatre éléments clés :
développer une éducation de base de qualité pour parvenir à « l’éducation primaire universelle » d’ici 2022
étendre la couverture préscolaire dans les milieux ruraux et pauvres
développer un cycle secondaire de qualité avec des cours techniques, professionnels et d’enseignement supérieur et
réduire le taux d’analphabétisme.